Drap de laine sur lequel le coucheur dépose la feuille fraîche. Sa texture conditionne l’aspect de surface de la feuille. On alterne feuilles et feutres pour constituer une porse . Lors du pressage, l’eau s’évacue par les bords des feutres toujours plus grands que les feuilles. Sur machine à papier, les feutres véhiculent la bande humide, de la table de fabrication à l’enroulage.
Fil de cuivre, voire de laiton, fixé sur la forme et empêchant les fibres de s’agglomérer. Cette séparation permet de fabriquer plusieurs feuilles à la fois ; la pâte étant moins épaisse à l’emplacement du fil d‘eau, les feuilles seront séparées grâce au sabre de bois.
une cloche, un raisin, des initiales que l’on regarde par transparence…. Plus qu’un dessin, le filigrane est une marque obligatoire imposée par le pouvoir d’antan. Motifs et lettres du filigrane en fil de laiton indiquent le format de la feuille, l’identité du papetier et l’année de fabrication.
Tamis constitué d’un châssis en bois sur lequel sont tendus des fils et une toile de cuivre ou de laiton. A chaque format, correspond une paire de formes. Un cadre de bois mobile, la couverte, retient la pâte à papier. Avec la forme , l’ouvreur cueille la pâte dans la cuve . Forme et couverte constituent une toilette.
Musée des Papeteries Canson et Montgolfier - Vidalon - 07430 Davézieux
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