Pour rendre la feuille lisse comme une glace, le papetier écrase le grain . Le papier est pressé entre les cylindres d’une calandre ou d’un laminoir, les fibres sont comprimées, les aspérités disparaissent.
Qu’il soit A ou C, fin ou satiné, le grain du papier accroche plus ou moins les mines des crayons et donne des effets de matière. Le grain est, par excellence, l’empreinte laissée par le contact es feutres de la machine à papier.
Une feuille de 80 grammes, un C à grain de 224 grammes. Cela paraît du langage pour initiés. Et pourtant, il n’y a rien de plus simple, c’est le poids d’un mètre carré de papier. La densité de la pâte, la vitesse de la machine à papier font varier le grammage ou force du papier.
Musée des Papeteries Canson et Montgolfier - Vidalon - 07430 Davézieux
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